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25/01/2010

=Un Autre Mur=

autremur

Dos au mur, les briques s'effondrent. Soit j'avance, soit j'ose me retourner afin de découvrir l'inconnu. En face, le chemin est tout tracé. Je le connais bien, c'est celui que je prends tous les jours pour me retrouver face au mur. En l'empruntant, je reculerai comme à chaque retour. La routine, quoi? Que faire? Me retourner? Enfin? Ça me fait peur. Je n'ose pas. Aller, juste un demi-tour, 180 degrés et je me lance. Et si c'est un trou? Je plonge! Je me retourne... Non. Oui. J'y suis et j'hésite encore. Pourquoi tant de questions illuminent mon esprits? Moi qui est tout fait pour le détruire, ce mur est enfin brisé et là, je cogite au lieu de tenter mon fantasme qui n'en sera plus un si mes pas avancent dans un autre sens. Bon, j'y vais. Un mur! Encore?


Descends un mur, il y en aura toujours un autre après pour t'avertir qu'un pas à une frontière, qu'un pas est un risque, qu'un pas est une difficulté, qu'un pas est un pas sur un file. Qui le coupera?

 

Photo originale par:
| spoon |

25/12/2009

=Un Noël comme les autres=

Les lumières de la ville se colorisent. Ça y est, l'heure des fêtes de fin d'année résonne. Les gens s'affolent pour les préparatifs: Achats d'aliments, de cadeaux, d'alcool et autres produits annuelles. Les rayons sont fournis, les gens foncent sans compter et tombent dans le panneau des stratèges de la vente. Pas grave, ça n'arrive qu'une fois dans l'année. La prime doit bien être fumée, non? Puis ces couleurs, blanc et rouge, ornant tout et n'importe quoi. Même Pepsi doit reprendre les tons de leur pire ennemi, Coca-Cola. Niveau marketing, on n'a pas fait mieux depuis le Père Noël, le moindre produit ressemble à du Coke durant un mois voire plus. Trop fort, ça marche toujours autant.
Les médias suivent aussi le courant. Les habillages, les sujets, les invités, tout est fait pour que Noël soit le coeur du monde. Merci, les enfants! On évite durant quelques jours les massacres en image. Quoique, il y a toujours quelques marginaux qui tentent d'assurer leur job de journaliste mais bon, mieux vaut parler de la fabrication des bûches de Noël, beaucoup plus intéressant car les gens en achètent. Fatalement, chaque année, la télévision innove. Encore plus de betisier, encore plus de rediffusion, encore plus de merde afin de faire passer un message simple "on vous prend pour des cons toute l'année et on augmente la dose lorque la terre termine son tour". Le pire, on le sait et on regarde quand même. Pour le web, c'est pareil. Noël est partout. Y a même des rituels comme les pitoyables vidéos de Cyprien, cette année, il a fait dans la pleurniche, paraît-il. Original, c'est la crise depuis an. Et Noël, Noël, Noël. Je plains les Noël et Noëlle, comment font-ils pour supporter cette surmédiatisation annuelle? Je ne pourrais pas. Ça serait une période propice au suicide si je porterais ce prénom.
Et chaque année, dès la première heure du jour fatidique, une messe à lieu. Minuit, le pape est de sortie sauf cette année, Panzer Pope a décidé de la faire à 22h, la messe de minuit. Pour un vieux con, il innove! Pourquoi une messe? À l'origine, c'est un rite de la crétinité... Chrétienté (ça rendre pas) dont le but est de fêter l'anniversaire de leur icône, un gars qui s'est fait crucifier parmi d'autres par des romains qui adoraient la peine de mort. À ce niveau, ils étaient très forts car les formes de morts étaient ludiques et fédératrices. Le peuple pouvaient choisir les gens à tuer. Une sorte de Star Ac, quoi. D'ailleurs, le chef du troupeau chrétien a été élu ainsi et on en parle encore avec approximation mais il faut pas le dire. Donc, aujourd'hui, il fêterait ça 2009 ème bougie. Pas vraiment, vu que les historiens n'ont pas trouvé la date exacte. Il serait beaucoup plus vieux, le Jésus. Oui, notre calendrier est faussé. Pas grave, ses potes ont trouvé un combine, ils ont opté pour une fête païenne, peuples ayant été détruit auparavant, celle du soleil et voilà! Et depuis plus de 2 millénaires, on faite un anniversaire d'un mec qui n'est pas né ce jour. Étonnant! Ça marche encore, ça rapporte c'est l'essentiel.

Là, ça va, je vais tenir le coup encore cette année mais arrive le 31 Décembre, le jour où il faut faire la fête si tu ne l'as fait pas, quel drame! Ce jour-là, tout le monde doit faire la fête. Pourquoi? Parce que, c'est comme ça. Même le fun doit être programmé, certainement. Pour moi, c'est pas un jour de fête mais un jour de meurtre. Y a tant de malades qui se lâchent qu'il vaut mieux être armé et se prendre pour un chasseur. Pas la peine de savoir tirer, vise dans le tas et ça le fait (y a des cons qui risquent de mettre ça en pratique).

Triste de se forcer à être happy un jour précis dans l'année. Triste de se forcer à être en famille un jour précis dans l'année. Y a pas de jour précis pour mourir alors pourquoi attendre une fin de révolte pour faire ce qu'on a envi et quand on en a envi? Je vais chier, tiens. Ça paraît routinier et pourtant, quelle sensation de liberté lorque mes fesses touchent le trône de soulagement. Pas de caméra, pas de prise de tête, puis c'est quand je veux... Où je veux? Non, ça serait trop beau. Faut pas rêver.

06/12/2009

=Les libertins de la médiocrité sexuelle=

J'ai lu Sade, un marquis révolté qui, à travers la sexualité, a su provoquer les foudres des représentants d'un dieu que l'on cherche encore et surtout, réveiller les conscience par une philosophie libertaire voire révolutionnaire. Sans compter ses oeuvres, il est entré dans notre culture. Ouvrez un dictionnaire, il est présent et pas qu'une fois. Ce n'est pas pour rien, il est dans chacun de nous. On est tous un peu sadique, non?
Avec le temps, ses valeurs ont perdu en intensité. Maintenant, les libertins sont des gens qui explorent leurs sexualités en long, en large et en travers. Ils ont même des lieux conçus pour. Payant ou pas, ils baisent, point final. Et à part ça, rien. Le néant. Ils se disent ça mais en sont loin. Ont-ils lu Le Marquis de Sade? Ont-ils au moins vu la libre adaptation des 120 jours de Sodome par Pasolini? Même pas. Ils ne font que s'emboiter. Aucune provocation, aucune revendication, et pourtant, on appelle vulgairement ça, le libertinage. Autant pisser dans un violon, l'acte aurait un impacte plus important. Puis toutes ces boutiques soit disant pour femmes qui poussent à tout va et qui ne sont que la face cachée d'une misère sexuelle pas croyable. Pour plaire, une femme doit se soumettre aux désirs du mâle, en se travestissant en hardeuse sans les effets spéciaux. On est loin des poupées présentes sur les boîtes, une fois le bout de tissus mis, hein? Et de le même temps, des godes de toutes formes (Ils appellent ça des sex-toys, c'est plus distingué) sont bien exposés pour assouvir le manque de plaisirs des femmes. Votre mec n'assure pas, Vibro-Popole vous satisfera! Super, la machine est aussi là.

En mettant sur la place publique la sexualité, tout le charme du secret est parti en l'air. On baise et c'est tout. Oui, on s'inspire des pornos que tout le monde peut faire et voilà, ça suffit pour être libertin. Maigre quand on connaît les origines de cette sublime philosophie.

28/11/2008

=La Question=



Que ça soit un fait divers, une partie de sa vie ou que sais-je, Une fiction a toujours comme point de départ, la réalité. Mais lorsque la fiction dépasse la réalité, l'auteur devient alors acteur de sa propre fiction qui n'en est plus une vu qu'il la vit. Comment a-t-il pu se retrouver dans cette posture absurde? Il a posé LA question:
"Pourquoi ne réponds-tu jamais à mes questions?"
Je pense que c'est la question qui demande la vérité donc la plus dérangeante voire la plus humiliante, autant pour celui qui la pose vu qu'il se soumet complètement, que pour la personne interrogée qui se voit au pied du mur et ne peut faire marche arrière donc assumer. Seulement, un tas de facteurs rentre en action sans que les deux puissent être au courant de tout. Certains auraient pu être pris en compte si seulement le voilage n'était pas l'une des causes, sans compter sur échange réciproque en toute sincérité. C'est un peu la notion de base pour apprendre se connaitre, non? A croire que non, comme LA question montre qu'il y a bien un côté qui bloque (A tout va). D'où vient ce blocage? L'auteur se voit dans l'obligation de comprendre par le peu d'éléments qu'il détient pour obtenir une réponse potable mais rien de fiable, une part d'imaginaire s'impose et le doute plane. Avec du recul, il perçoit quand même les grandes lignes: La personne a peur. Pas de lui mais d'elle-même. Pourquoi? La faute a une mésaventure récente que seul(e) un(e) débutant(e) n'aurait pu éviter. Et encore, même en étant passé déjà par cette case, on n'est pas sûr d'y échapper. Solitude et la perte de ses repères sont souvent ce qui nous ramène au point fatal. Suivi de ce "drame", l'atterrissage est difficile et le retour à ce qu'on est, nous plonge dans la fameuse "remise en question". Et c'est à ce moment que LA question est posé! Un véritable séisme dans la tête de la personne interrogée qui ne peut en aucun cas y répondre, trop perdue dans son monde sans queue ni tête mêlant fantasmes et réalités puis toutes ses choses que la magie des rêves a sublimé face à la routine, se sont accumulés et il faut reprendre le navire en main. L'avantage, le manque du monde merveilleux se transforme en boulimie du travail entre autres mais qu'est-ce que c'est bon une petite dose de paradis "enférique" avec ses miroirs qui ont pour seul intérêt de nous faire croire que ce sont amis or que l'image est bien la nôtre, encore faut-il le voir. C'est pas gagné pour la personne interrogée mais chut, il ne faut pas la déranger plus qu'elle ne l'est. Ça va venir un jour mais quand? Encore une question faisant partie de LA question. L'auteur a accumulé une liste d'interrogations qu'il n'en connait lui-même qu'une partie, l'autre est manuscrite sur plusieurs pages, entre les mains de celle qui aurait dû y répondre. Va-t-elle assumer un jour? Qui sait? Pas l'auteur, en tout cas. La seule est la personne qui a préférer fuir, encore, LA question.

L'auteur est devenu l'acteur d'une fiction qu'il a rédigé en posant LA question qui a provoqué la fuite de la tête d'affiche à grands coups de cravache. Pas sur un cheval mais sur le visage de l'acteur qui a inévitablement répondu encore plus fort avec la seul arme qu'il avait entre ses mains, ses maux: "Tu m'as blessé comme tu l'as été, je vais encore plus te meurtrir. On m'a trop humilié par le passé et ça ne passe plus. C'est ce que tu voulais, tu l'as.". A contre cœur tout étant instinctif, il a agit et le voilà dans pris dans le jeu de cette héroïne mal coupée. A force de lui avoir mit des idées en tête, il joue. Il joue avec des armes pouvant rendre le monde parano, en restant honnête avec sa "came". Chaque acte, chaque émotion se transforment en missive. Les lit-elle? Se rend-elle compte de ses méfaits? Ce jeu n'en est pas un, l'acteur le sait bien et souhaite en sortir. Il commence à réaliser que ses actes ne vont pas avec ce qu'il est. D'auteur à acteur dans une mauvaise version de la vie, il est avant tout un être humain. Le sait-elle? Vivant dans un monde qu'il ne comprend mais fait avec en jonglant entre utopie et réalité afin de ne pas perdre qui il est. Il n'est pas le seul à faire ainsi, elle aussi. Elle lui a dit lorsqu'elle était en phase avec elle-même. Elle est belle quand elle est ainsi. L'accepte-t-elle?

L'homme n'est pas prêt de laisser filer un tel être lumineux ne demandant qu'à éclairer la terre entière. Le jour où elle le regardera, elle comprendra qu'il n'est pas qui elle croit car peu la regarde comme lui, c'est à dire comme elle est. Le verra-t-elle?

Lui répondra-t-elle?

05/11/2008

=Initiation d'une chienne égarée=


Tu as su lire ma partition comme une reine, je te rassure, tu ne fus pas la première et encore moins la dernière. Mais je dois dire que tu es très docile comme chienne, ma belle. Tu es toujours là à me voir de partout sans même que je sois là. Ces regards en commun te ramènent toujours à moi et tu ne peux t'en passer. C'est l'effet du manège enchanté. Une fois montée dessus, difficile d'y échapper. Tu as beau me maudire, me haïr, ce ne sont que des illusions comme tes émotions. Tes sentiments te mentent, je ne suis qu'un idéal de ton imagination. Comment peux-tu croire en eux malgré les faits? Oui, tu te sens forte et ta vengeance sera violente. Bien sûr, je vais croire en une paumée esseulée dans son paradis perdu. Tu ne peux que te maudire, te haïr car tu es seule dans se dialogue où tu fais les questions et les réponses en imaginant que je fasse parti de ta vie. Ta vie? En as-tu une? Sur le manège, certain mais ce n'est pas une vie. Remarque, tu as été la première à ouvrir la bouche pour avaler ses couleuvres dont je fais parti. Je n'existe pas, tu vois.

Te voilà mise à nu sur les écrans du monde, celui que tu rejettes tout en vivant dedans. Ironie du sort, personne ne t'aidera à ramasser les pièces de tes vêtements et les coudre afin qu'ils retrouvent leurs formes. Enfin si, il y aura toujours un connard dans parage, un anonyme voyant ta déchéance pour tendre la main. Comment on appelle cela? Un humain. Ca existe encore, malheureusement. Évidement, tu cracheras dedans car ton orgueil est increvable. Laisse-moi rire, avec toutes les humiliations que je t'ai faite subir et en plus, tu en redemandes encore, je ne sais pas ce que tu appelles orgueil? Être soumise? J'ai trouvé, à force de t'avoir rejetée, humiliée et j'en passe, l'opposé s'est réveillé! Tu es devenue une dominatrice! Vu ce que tu as prit, je me doute que ton sadisme va dépasser le mien. L'élève surpassera le maître? Je suis fier de t'avoir initié.

Vas-y, tu as trouvé celui qui te subira. Ne t'inquiète pas, il en redemandera car il te regarde, toi et pas la chienne devenue dominatrice.

Toi, ouvrir les yeux? Si un jour ça arrive, tu comprendras enfin... Je disparaitrai aussi, je n'étais qu'un trip que tu as gobé.

Le réveil sonnera-t-il?


Photo: Rajchert

03/11/2008

=Le Noyau Dur=

Bonjour à toutes et tous, je suis celui qui vous a réunit. Pas la peine d'essayer de faire marche arrière, vous êtes dans mes griffes. Je vous lacère chaque nuit, chaque jour et vous y prenez gout sans mot dire car vous êtes de vulgaires éponges prêtes à aspirer toute la misère du monde pour voiler votre piètre réalité. Difficile d'accepter que la vie n'est pas votre petit monde charmant, avec des dialogues de sourd que même un mal-entendant pourrait vous souffler à l'oreille. Mais vous n'y voyez rien. Vous ne pensez qu'à vous, votre égoïsme dépasse l'entendement. Aveuglés par les maux, vous foncez, vous y êtes et c'est ici.



Tu es mon meilleur ami, tu es mon frère et ta sœur? Tu n'es même pas foutu de t'aimer toi-même et tu vas me faire croire que tu sais aimer un autre être? Laisse-moi rire. Amis pour la vie en quelques mois soutenu par le fait de vous avoir vu quelques heures? C'est vrai, la matière a un sens si une structure de base est solide et stable. Là, tout est bancal. Tu ne sais pas qui tu es, ce que tu veux alors tu est prêt à te soustraire pour mieux exister dans ce joli petit monde. Une soumission de plus face à ta réalité. Au fait, ça t'arrive t'y penser? Oui, je suis bête, c'est pour ça que tu es ici, pour la fuire. Rien ne change, tu as toujours préféré t'effacer plutôt que d'exister. Ce n'est pas ici que tu vas respirer! Bien au contraire, tu t'enfonces encore plus tout en enfonçant tes soit-disant amis qui sont dans le même trip que toi. Chacun prend la douleur de l'autre pour se cacher de sa réalité. Oh oui, fouette-moi! Tu aimerais, pas vrai? Pas la peine, là où l'on est, aucune trace serait visible. Atterris! Fais-toi un fix, ça aurait plus de sens. Mais non, tu aimes ça. Souffrir est ta destinée. Vu comme ça, ça simplifie les choses. Laisse-toi aspirer au fond du gouffre ainsi ça te soulagera des poids que tu portes depuis je sais combien de temps. N'oublie pas que tu emmènes avec toi ceux qui sont dans le même wagon, tu sais, tes amis! C'est dingue comme tu penses à eux. Tu en à rien à foutre, c'est une évidence. Ils te servent comme eux se servent de toi.

Putain, faut que je décroche. Je pars en couille. Ma vie m'a rattrapé et le monde me tourne le dos. J'ai oublié de le regarder... Depuis combien de temps? Je ne peux plus toucher à ça, faut que je quitte tout. C'est impossible. Quoi faire? Faire le tri dans mes contacts, c'est une solution... La seule, d'ailleurs. Voilà, mais vrais amis sont là, la liste est réduite. 3. Je n'ai plus que 3 vrais amis, c'est vrai, on s'est rencontré en vrai. C'était intense. Depuis le temps qu'on en rêvait. C'est fait, c'était vrai. Ils sont vrais, ils existent. Il n'y a qu'eux qui peuvent me comprendre, de toutes façons. Oui mais comment leur dire que j'ai besoin de me retrouver. Faire le point. J'ai qu'une vie mais je ne sais pas dire "non". Je n'aime pas blesser les gens et je dis oui à tout. Que faire?

Quel beau spectacle, vous ne trouvez pas? Les coulisses des méfaits de la réalité en direct live, 24/24, 7/7! N'est-ce pas magnifique? Regardez-moi les, ils planent tellement qu'ils nous feraient vomir par les trous de nez. Se rendent-ils compte qu'ils sont prisonnier de leurs tourments et qu'ils ne font que s'enterrer vivant mutuellement. C'est beau la fraternité d'aujourd'hui, non?



Maintenant que vous êtes sur le devant de la scène, je peux vous avouer qui je suis. Je suis vous! Vous, ce noyau dur que vous avez imaginé pour mieux vous enfermez, vous torturez, vous détruire. Ce cercle fermé, vous protégeant de toutes attaques extérieures. Ce petit monde où tout est beau, sincère et vrai. J'ironise car au fond de vous, vous savez très bien que ce vide intérieure s'est matérialisé en ce noyau impalpable, moi! Tuez-moi, si vous voulez revoir le jour.

Virtuellement-vôtre.

16/10/2008

=Comme un air de musique=


Tout part d'un tweet sauce "Black Trip" plutôt que "La mélodie du bonheur" (Un hymne au suicide, ce truc), fatalement, je n'étais pas d'humeur. Une réponse et hop, mes nerfs se sont encore plus tendu. J'suis con mais pas au point d'aller me descendre juste parce que je suis claqué. Passage par Gtalk pour éclaircir mes dires et là, ce fut pire. L'impression de communiquer avec Bob l'éponge voulant se flageller en s'imbibant des petits soucis de la planète entière. Même pas la peine, en plus par un messenger, non. Mieux valait tout couper ainsi pas de soucis. Seulement, une fois dans mon lit, j'avais le besoin d'évacuer. Écrire, la meilleure des solutions et tant qu'à faire, vu que Bob l'éponge voulait de l'obscurité pour encore plus s'enfoncer, je me suis lâché sur le lui. En même temps, il faisait parti de l'histoire sans vraiment savoir pourquoi. Normal, j'avais déjà tenté d'exprimer ce que j'avais pu ressentir (Et ressens encore) mais mal, très mal. Trop flou pour être clair.

Durant mon envolée digitale, un mail arrive. Le truc qui casse bien les couilles et pire, lorsque c'est Erotoman (Un nouveau super-héros) qui vient me baver des inepties. Encore plus remonté, mon phrasé a dû atteindre des hauteurs de noirceur (Je n'ai pas relu), de quoi me mépriser à jamais. Pas grave, je n'en suis pas à ça près.

Le point final sonna. "Envoyer mail à". Quel soulagement!

Nouveau message. Qui ça peut bien être? Miracle! Bob m'a répondu. D'un ton pseudo-posé, avec une analyse que n'importe quel psychologue de comptoir aurait pu me servir mais grâce à ça, j'ai pu obtenir des facteurs que j'avais omis, étant donné que je n'en connaissais l'existence. Et là, j'ai pu plaquer mes pensées car une lumière vive, ayant une sale mine par ces temps, m'a éclairé sans me blesser les yeux. Bob s'était transformé en cette lumière. C'est dingue, pourtant c'est la vérité. Évidement, (Il/elle ou elle/il. Elle plutôt, non? Aller, elle!) Elle n'a pu se rendre compte de sa mutation, trop plongée dans ses ombres qui se dissiperont plus vite qu'elle ne le croit. Elle en rigolera, d'ailleurs. Le dur passage entre le rêve à grande vitesse et la réalité cauchemardesque, tout y passe lorsque l'on ingurgite une de ses pilules magiques imperceptibles par l'humain mais que l'on ressent les effets une fois la descente abrupte achevée. Ça fait mal au cul et au cœur sans avoir envie de vomir, quoique, ça dépend des circonstances. Corps et âme trinquent que les sens rentre en effervescence. Un des rares mystères que la science ne peut expliquer, pour l'instant.

Pour en revenir à la matière première, pas l'éponge mais la lumière, je pense avoir réussi à lui exposer mes émotions, sensations, questions, sans entrer dans les détails sinon j'aurais pu lui écrire un roman sur une tranche autobiographique à mis chemin entre le réel et le virtuel sans faire appelle au numérique. Étrange de se dire que le virtuel peut être réel, non? Enfin bref, ses rayons ont éclaircit mon sac de nœuds, c'est sûr. Ai-je su lui rendre autant de clarté qu'elle? J'en doute. Je pense avoir rajouté de l'ombre à son essor et ce n'était pas le but.

D'une manière ou d'une autre, réel et virtuel ne font qu'un dans nos vies. Pas la peine de trouver des excuses à l'ère numérique, juste l'imaginaire peut nuire à l'existence, dieu en est la preuve. On a besoin de nous évader sans se perdre sinon c'est la fin vers un autre commencement. Se paumer n'est pas un drame, du moment que l'on ne perde pas son repère, soi. Si tu le perds, tu n'es plus là.

Maintenant, la question que je me pose, seul(e) Bob la lumière détient la réponse. Va-t-il... Va-t-elle... Je m'y perds... réagir ou laisser filer l'étoile de la connaissance. Si pas d'échange, pas de dialogue, pas de confiance, pas de connaissance de l'autre. Compliquer les rapports entre humains, pourtant, ça parait si naturel que ça en devient compliqué. La Nature est loin d'être simple mais quand même, à notre échelle, on pourrait rendre le dialogue universel comme air de musique. J'aimerais l'entendre.

14/10/2008

=Le Détail=

Société basée sur l'image parfaite, celle qui montre tout ce qui a de plus beau et de plus faux, surtout.

Les détails, quels détails? Tout doit être lisse, tout doit glisser comme sur papier illustré, tout doit être similaire à la limite de la copie conforme. La conformité, le formatage de tout. Si tu parles, on te la fermera. Si tu respires, on t'achèvera.

C'est toujours pareil, une ritournelle tels ces mots qui chantonnent dans ma tête à chaque pas que je fais, seul, enfermé dans un monde où les gens auraient le sens du souci du détail, le petit truc en plus qui fait que tout est différent malgré les ressemblances et où la parole ne se limiterait pas à un bonjour/au revoir, juste pour faire comme tout le monde. Ça doit être pour ça que je zappe ces "obligations". La politesse! Tu parles, je préfère qu'on me dise "Je t'emmerde" en face, que "Bonjour" par devant et aller me saigner à blanc par derrière. La seconde option est la belle politesse bien conforme aux règles imposées par qui? Des cons. Fallait s'en douter.

Tout ça pour dire, qu'un mot peut être une révolution dans une vie si la sincérité est présente dans le son d'une voix unique car le petit truc en plus est là. Le détail symbolise l'identité. Plus il y en a, plus l'être se dessine en finesse d'où la richesse de sa personnalité.

Si un jour, tu vois une personne en photo, en chair et en os, en vidéo, les détails feront toute la différence. Si en plus, le son de sa voix te parvient en résonnant dans tout ton être, elle lèvera les yeux vers toi et te transpercera. Ne la lâche pas.

07/10/2008

=Soulagement=

Page blanche... Écrire... Encore débiter des son intérieure sur papier. Acte paraissant inutile mais une fois au point final, une sensation de soulagement réchauffe cette froideur interne que personne ne peut déceler. Un poids plume s'envole tel une ancre jetée à la mer. Je me libère et sans chaine à l'inverse de ce bateau, trop loin pour que l'on puisse le voir.

Putain, encore du Dreamside. Qui va comprendre? Peu importe, je suis au commande du clavier loin d'être en papier. Pourrait-il se recycler? Qui sait? Moi... Y a que moi qui ait la possibilité de savoir si je fais dans le recyclage ou si je suis pris dans un nouveau cycle me rappelant d'autres cycles passés tournant en circuit fermé car ces tracés sont achevés. En regardant derrière, je les vois encore, certains sont marqués au fer rouge, d'autres s'estompent en de vagues souvenirs. Un brin nostalgique parfois, rien d'important, ça passe, c'est passé, pas la peine de revenir sur mes pas. Mais ses blessures encore à vif, vont-elles user et me laisser avancer plus vite que le présent? J'en ai marre de ruminer, de voir des fantômes, de me perdre dans des coins que je connais par cœur. Pourquoi en ai-je un? Me l'arracher n'est pas une solution. Le suicide? Pourquoi pas, mais pas maintenant, je n'ai pas fait ce que je souhaite. Ma vie n'est pas achevée, au contraire, j'ai l'impression qu'elle commence. Je ne vais pas y mettre un terme si je commence à voir le jour. Con, peut-être mais pas à ce point. Suicide! Un mot qui fait peur, souvent associé à lâcheté. Moi, je me suis toujours dit que je déciderais de ma mort. Mort! Là encore, ça fait peur. Peur de mourir sans avoir jamais rien foutu de mes respirations? Oui. Ça me ferait vraiment chier de crever maintenant. Ce n'est pas une peur mais une déception, plutôt. Peur? Oui, pour les autres. C'est très égoïste pourtant, on a, pour la plus part, qu'un proche y passe que nous. Putain, tout ça par crainte de se retrouver seul. Stupide cette façon de penser. Lorsque tu es vieux et tout le monde t'a lâché, là, la solitude, tu connaitras, pas avant. A moins de devenir ermite mais ça sera un choix personnel. Sauf pour les cas extrêmes, se retrouvant au trou, à vie. Ils n'avaient qu'à réfléchir avant d'agir. Inconsciemment, ils l'ont choisit. Je n'ai pas décidé de vivre mais vu que je suis là, autant prendre ma vie en main, jonglant entre marginalité et cases imposées. Quelle merde ça aussi. Ne pas rentrer dans une case et surtout ne pas en vouloir, c'est combat de tous les jours. Être soi est un crime contre l'humanité formatée par des humains se sentant supérieures or que si tu leur plantes un couteau dans le cœur, ils meurent comme tout être vivant. Marrant. Dire que je vais devoir jouer l'équilibriste toute mon existence, j'aurais dû faire l'école du cirque. "Le troubadour de l'ombre vous envoie sa lumière", ça aurait donné, non? Puis un jour, je couperai le fil et paf, une vie en moins et mille de plus. 10 milliards d'humains sont prévus. Putain, la pire des espèces qui ne fait que croitre. Insensé! La Nature a merdé à ce niveau. Et j'ai quand même envie d'avoir des gosses. Moi aussi, je suis un modèle défaillant comme tout le monde, remarque. Rassurant, je ne suis pas l'élu du bug de l'humanité. C'est déjà un plus dans le moins. Encore cette dualité des opposés, la seule cérémonie sensée tellement sensée qu'elle en devient insensée car tout est fait pour avoir son opposé que chacun définit à sa façon. Définis-moi l'Amour, la Haine, le Bonheur, le Malheur, la Joie, la Tristesse, c'est ainsi et sans cesse. Complexe est une vie qui vit avec d'autres vies où toutes vivent dans une vie qui se vit de X façons car 1 n'a pas de double sinon ça serait trop simple et je me ferais chier mais chier tellement chiant que je m'enfoncerais dedans. Quelle merde!


La page n'est plus blanche, quel soulagement.

14/08/2008

=George Orwell n'y avait pas pensé=

Il y a quelques jours, je me suis réveillé dans le futur. Un saut de le temps? A quoi je carbure?

Où suis-je? Quel est ce drôle d'accent? Mi-français, Mi-anglais. Des québéquois? Possible, du moins, c'était similaire. Ensuite, j'ai voulu savoir dans quel monde je m'étais retrouvé et le moyen le plus fut de trouver un kiosque à journaux. Instinct d'homme du passé? J'en trouve un. Pas d'humain. Une petite boite proposant de lire la presse mondiale. Etonnant, vu la taille de la bête. Bon, "Le Monde"... Une page A5 écrite recto-verso dans un langage proche du "LOL" mais pire que ça car aucun mot était complet. Déjà que j'ai du mal à les suivre sur Twitter, alors là, autant dire que c'était du chinois. Heureusement que la date était compréhensible: 26/10/32. Vu l'ambiance, ça ne pouvait être que 2032. J'hallucine... Je dois être en train de dormir en 2008 et me tape un méga-trip onirique.

Putain!! Qu'est-ce qu'il me veut celui-là? En quoi me parle-t-il? En plus, il se marre. Quel connard.
"Tu viens d'où? T'as perdu la boule?"
Il parle français, sauvé. Une conversation s'engage. Le gars me prend pour un amnésique. Il vaut mieux, je ne vais pas lui dire que je viens du passé sinon il appellerait les keufs. Ben non, vu l'état de ses fringues et son odeur, ça ne peut qu'être un clochard ou un routard. Tiens, il y a encore la pauvreté dans les villes développées. Apparement, ça ne va pas en s'améliorant, ils sont un wagon!! Y a même des mioches au milieu. La vache!! Enfin bref, il est cool et me parle de manière compréhensible, c'est le principal du moins pour ma pomme. Il m'explique tout un tas de trucs: Un crash, Internet, Franet, etc... Fatalement, je reste sur le cul mais j'arrive à lui poser une question: Qu'est-ce que le "Franet"? Il se marre encore. Je suis quoi? E.T? Euh... Ouais, dans de tel circonstance, c'est sûr.

Après s'être remis de sa poilade, il m'indique de me rendre dans une sorte de médiathèque où tout y est archivé. J'y fonce, j'y cours, j'y vole... Merde, je n'ai pas d'ailes. Arrivé sur place, je me rend à l'accueil "Francophone" et demande pour obtenir des documents sur tout ce que m'a raconté le gars. La nana me balance une paire de lunettes et me dit: "Et voilà, bon PM!!" Super... Lunettes sur le pif et c'est parti!!


Après la réduction du vocabulaire dans les dicos comme le prévoyait George Orwell dans son roman "1984", l'écriture subit aussi une restriction. Plus un mot est court, mieux c'est. Ca, il n'y avait pas pensé. A croire que l'internet est la source de l'amoindrissement de tout: Encore plus vite, plus court, plus, plus, plus... Plus de plaisir?? A quoi ça sert si l'on ne prend plus goût à ce que l'on fait?? Comme on n'a plus de temps pour se faire plaisir, ma question n'est pas si absurde que ça?! A moins que nous sommes tous prisonniers de notre temps qui n'ai que le chef d'orchestre de notre annihilation.



09/08/2008

=La Boulimie du Vide=



On stocke, on stocke, on stocke. Plus on en a moins on s'en sert. Mais ce n'est pas grave, c'est juste une autre manière de consommer. Il faut consommer! Sinon, comment le monde tournerait? A pied? Non, Stockons est l'unique raison pour que la machine marche. Même si l'avidité de stocker des fichiers en tous genres afin de s'auto-satisfaire en se disant "Je l'ai" or que l'on pourrait toujours les retrouver si besoin est, c'est là où notre stupidité s'obstine dans une boulimie d'avoir sans que rien nous appartienne car tout est à tout le monde.

Photo de Xie Kitchen



12/07/2008

=Éclair de net=

Le temps passe, s'effacent les traces, dit-on. Et dans un coin de la maison, les cendres renaissent de milles saisons.

Est-ce bien des souvenirs passés? Ou des fantasmes inavoués? Des face à face sans jamais se toucher, mais où tout est ressenti comme les caresses de larmes, aussi blanches que des armes finement aiguisées. Elles m'ont coupé.

Un portrait me ramène trait pour trait, là où tout s'est terminé. Pourtant, tout me semble inachevé voire même pas commencer.

On a oublier la matière dans cette espace qui semble mais n'est pas, sauf nous sans nous, chacun dans un coin d'une maison et loin d'être la même.

Débutons ce que nous cru commencer, peut-être que nous avons oublier d'être dans la même pièce avant de jouer à pile ou face avec un sou sans visage.



25/03/2008

=Gribouillage=


Photobucket

Ecrire pour ne pas changer, évoluer?? Peut-être qui sait?? Ou un retour dans le passé, ça fait toujours bouger mais à reculons pour mieux rebondir vers l'avenir et se dire "Merde, pourquoi suis-je allé en arrière, si je n'avais qu'à avancer". Parce qu'il le fallait. Pour mieux comprendre et appréhender l'essentiel qui se définit dans l'incertitude la plus profonde. Ce n'est pas un dieu qui dessine une destiné sinon ça se saurait. Qui sait ce que demain sera fait?? Madame Soleil ou Madame Irma?! Mais bien sûr, il ne manquerait plus que ça. Une vie se dessine dès la première bouffée d'oxygène sans forcément que les gènes nous gênent si rien ne nous y accroche, exceptée l'ADN. Celle-ci ne peut pas mentir, elle est loin d'être un délire. Tous les éléments agissent sur nous, les gens, les situations, les lieux, et j'en passe, tout ça s'entre-choque et qui débloque, un jour ou l'autre?? Toi, moi comme tous les autres.

Le Monde se destine à un dessin dont nous sommes les auteurs et lorsqu'on le regarde de loin, ce n'est qu'un gribouillage qu'un enfant serait capable de dessiner, à se demander si vraiment nous tournons dans le bon sens car il n'y a pas, il y en a jamais eu.

09/03/2008

=Veux-tu être mon ami(e)??=



L'amitié est un mot qu'on emploie à tout va pour dire quoi?? "Tu es mon ami(e)" par devant et "Je t'emmerde" par dernière. C'est quand même fabuleux de voir un tel sentiment réduit à néant par le simple fait de ne pas être franc. C'est d'ailleurs la franchise qui devrait une des valeurs fondamentales de l'amitié. Mais non, "Se faire enculer" est certainement ce qui définit le mieux le si joli mot qu'est l'amitié.

Limite le fameux "Do you want to be my friend?" sur les réseaux sociaux est plus dans la logique originel du terme. On ne se connait pas mais on sait pourquoi on veux devenir des amis, la notoriété. C'est clair et net, et la franchise est là.

Qui veut-être mon ami, j'ai besoin d'augmenter mes stats pour avoir une nom dans le petit monde très fermé des hauteurs de la blogosphère??

Ben quoi?! Je suis franc avec vous, c'est déjà un bon point, je ne vous baise pas la gueule. C'est juste que mon égo va exploser!! Quoique, agir ainsi en met un coup sévère à mon égo car je ne vais pas pleurer sur mon sort de blogueur "débutant" pour être reconnu sur la toile. Sérieusement, il y a déjà des parvenus qui en plus, osent pleurnicher parce qu'ils ne sont pas invités à tel soirée ou demandent du fric pour pouvoir prendre le train afin d'aller dans des conférences ou autres, etc. Alors je ne vais pas aller faire chier le monde pour ça.

Quant au quotidien, ben ouais, l'enculade reste de rigueur malgré les années de fidélité auprès de ces dit amis.

Je crois que si je les croise, ils risquent de se prendre un truc dans la gueule qui vont savourer à pleine dents... Pour mieux m'enfiler par la suite mais toujours par derrière, normal, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui, l'amitié.