16/10/2008

=Comme un air de musique=


Tout part d'un tweet sauce "Black Trip" plutôt que "La mélodie du bonheur" (Un hymne au suicide, ce truc), fatalement, je n'étais pas d'humeur. Une réponse et hop, mes nerfs se sont encore plus tendu. J'suis con mais pas au point d'aller me descendre juste parce que je suis claqué. Passage par Gtalk pour éclaircir mes dires et là, ce fut pire. L'impression de communiquer avec Bob l'éponge voulant se flageller en s'imbibant des petits soucis de la planète entière. Même pas la peine, en plus par un messenger, non. Mieux valait tout couper ainsi pas de soucis. Seulement, une fois dans mon lit, j'avais le besoin d'évacuer. Écrire, la meilleure des solutions et tant qu'à faire, vu que Bob l'éponge voulait de l'obscurité pour encore plus s'enfoncer, je me suis lâché sur le lui. En même temps, il faisait parti de l'histoire sans vraiment savoir pourquoi. Normal, j'avais déjà tenté d'exprimer ce que j'avais pu ressentir (Et ressens encore) mais mal, très mal. Trop flou pour être clair.

Durant mon envolée digitale, un mail arrive. Le truc qui casse bien les couilles et pire, lorsque c'est Erotoman (Un nouveau super-héros) qui vient me baver des inepties. Encore plus remonté, mon phrasé a dû atteindre des hauteurs de noirceur (Je n'ai pas relu), de quoi me mépriser à jamais. Pas grave, je n'en suis pas à ça près.

Le point final sonna. "Envoyer mail à". Quel soulagement!

Nouveau message. Qui ça peut bien être? Miracle! Bob m'a répondu. D'un ton pseudo-posé, avec une analyse que n'importe quel psychologue de comptoir aurait pu me servir mais grâce à ça, j'ai pu obtenir des facteurs que j'avais omis, étant donné que je n'en connaissais l'existence. Et là, j'ai pu plaquer mes pensées car une lumière vive, ayant une sale mine par ces temps, m'a éclairé sans me blesser les yeux. Bob s'était transformé en cette lumière. C'est dingue, pourtant c'est la vérité. Évidement, (Il/elle ou elle/il. Elle plutôt, non? Aller, elle!) Elle n'a pu se rendre compte de sa mutation, trop plongée dans ses ombres qui se dissiperont plus vite qu'elle ne le croit. Elle en rigolera, d'ailleurs. Le dur passage entre le rêve à grande vitesse et la réalité cauchemardesque, tout y passe lorsque l'on ingurgite une de ses pilules magiques imperceptibles par l'humain mais que l'on ressent les effets une fois la descente abrupte achevée. Ça fait mal au cul et au cœur sans avoir envie de vomir, quoique, ça dépend des circonstances. Corps et âme trinquent que les sens rentre en effervescence. Un des rares mystères que la science ne peut expliquer, pour l'instant.

Pour en revenir à la matière première, pas l'éponge mais la lumière, je pense avoir réussi à lui exposer mes émotions, sensations, questions, sans entrer dans les détails sinon j'aurais pu lui écrire un roman sur une tranche autobiographique à mis chemin entre le réel et le virtuel sans faire appelle au numérique. Étrange de se dire que le virtuel peut être réel, non? Enfin bref, ses rayons ont éclaircit mon sac de nœuds, c'est sûr. Ai-je su lui rendre autant de clarté qu'elle? J'en doute. Je pense avoir rajouté de l'ombre à son essor et ce n'était pas le but.

D'une manière ou d'une autre, réel et virtuel ne font qu'un dans nos vies. Pas la peine de trouver des excuses à l'ère numérique, juste l'imaginaire peut nuire à l'existence, dieu en est la preuve. On a besoin de nous évader sans se perdre sinon c'est la fin vers un autre commencement. Se paumer n'est pas un drame, du moment que l'on ne perde pas son repère, soi. Si tu le perds, tu n'es plus là.

Maintenant, la question que je me pose, seul(e) Bob la lumière détient la réponse. Va-t-il... Va-t-elle... Je m'y perds... réagir ou laisser filer l'étoile de la connaissance. Si pas d'échange, pas de dialogue, pas de confiance, pas de connaissance de l'autre. Compliquer les rapports entre humains, pourtant, ça parait si naturel que ça en devient compliqué. La Nature est loin d'être simple mais quand même, à notre échelle, on pourrait rendre le dialogue universel comme air de musique. J'aimerais l'entendre.