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07/08/2010

='Amis pour la vie', la bonne blague=

L'amitié. Un mot sublime dont on se rend compte très vite que ses valeurs ne résonnent pas de la même façon suivant les personnes et pire, depuis que le terme est devenu un outil marketing au travers des réseaux sociaux ou communautaires.

Je viens encore de subire la beauté de l'amitié: Une personne dont je n'ai pas de nouvelles depuis une dizaine d'années, souhaitant absolument me voir car en vacances, comme chaque été, dans sa ville natale. Pourquoi pas mais durant tout ce temps, il s'en est passé, du moins de mon côté, je n'ai jamais de petite vie toute tracée. Je suis donc en droit de m'interroger sur les motivations de cette personne que j'ai fréquenté à une époque de ma vie où la marquerade était sous mon emprise.

Déjà, il faut savoir que j'étais une sorte de joujou pour la dame. En gros, lorsque madame voulait, il fallait que je sois là. Ensuite, j'avais l'impression d'avoir tous les mauvais côtés d'un couple (beaucoup pensaient que l'on était ensemble) avec l'obligation d'écouter les déboires sentimentaux (aujourd'hui, ça pollue les skyblogs) de madame. C'est gaie comme amitié, non? J'avoue, elle m'attirait sexuellement. Vas savoir pourquoi car elle n'avait rien des types de nanas qui ont ce potentiel. Enfin bref, elle le savait mais ça aurait brisé nos rapports amicaux, d'après elle (l'excuse à 2 balles). Lorsque que tu ne sais pas faire la part des choses ou que tu te mens à toi-même, ça peut se comprendre.
Même si c'est une nana rigolote par moment, me retaper une relation pareille ne serait-ce qu'une heure, sincèrement, je ne pourrais plus (je me demande vraiment comment j'ai pu faire?).

Durant ces années sans se voir, il m'en est arrivé des belles qui sont à prendre impérativement en compte pour comprendre mon évolution:
3 ans enfermé chez moi suite à une crise "tout panique" durant lesquelles je suis allé trop dans la réflexion humaine entre autre et 4 ou 5 personnes se sont souciés de mon cas. Je peux vous dire que les soi-disant amis ont giclé! En même temps, je sais sur qui compter à présent, quoique. Grâce à un gars que je considérais comme un frère (au passé, vu qu'il préfère faire confience à des mecs qui l'ont mis minables durant des années et ça doit continuer malgré qu'il joue dans le même groupe à présent. Le must, le leader fait parti de ceux qu'ils l'ont le plus casser. Franchement, il ne faut pas avoir de face pour enculer à ce niveau), je me suis remis à sortir et pas de bol, tout ce que j'ai pu ruminer durant mon enfermement s'est transformé en dépression aggravée. Super! J'ai dû céder et me mettre à cachetonner. Évidemment, ça ne se soigne pas en 2 jours et suivant les cas, il faut des années pour encaisser certaines choses. Je fais parti de ces cas. Admettre qu'on a besoin d'un suivant psy pour un gars qui s'y intéresse de près depuis l'enfance, ça fait mal au cul. Donc, ça dure. Malgré cela, j'ai quand même fait des rencontres, tenter des choses, etc mais bon, pas la joie vu le nombre d'échecs. Ceci-dit l'internet mobile et le web m'ont beaucoup aidé et m'aide encore même s'il m'a fallu du temps pour m'en servir comme des outils de la vie.

Aujourd'hui, je sors peu. Non pas que cela soit un souhait mais pour une raison simple: j'ai des soucis de santé qui ne datent pas d'hier vu que je suis persuadé qu'ils sont à l'origine de ma dérive et avec les années, le problème a empiré, logique car pas soigné. Est-ce la faute de mon généraliste qui sort la carte "c'est psychologique"? Possible. Ou est-ce le fait qu'il s'arrange au lieu d'agir? Possible aussi vu qu'en décembre dernier, il m'a tout préparer afin de faire des tests mais n'étant pas à jour avec le merdier bureaucratique, je devais juste l'appeler afin d'obtenir les pass pour passer des examens. Sauf que durant plus d'un mois, j'ai tenté de le joindre en vain et il a fallu que ma mère passe le voir pour avoir un "il faut qu'il vienne pour savoir comment il va". Foutage de gueule? Sûrement. Vous comprendrez pourquoi j'ai souhaité changer de médecin. Je vais lui donner encore une chance (aura-t-il le temps de voir avec le psy?) et aller voir ailleurs par la même occasion (un homéopathe sur Vence). Je ne fais pas dans la pleurniche depuis le temps, je m'y suis fait mais voilà, il serait temps que je puisse faire ce que j'ai envi sans aucune gêne, n'est-ce pas?

Pour en revenir à ma chère "amie", c'est par le biais de Facebook que le contact s'est enclenché en un clic. Rien d'extra, je ne peux pas dire qu'on a conversé, échangé, partagé, etc, ça serait mentir (tout le monde ment), peut-être au début, vu qu'elle s'est tapé une crise (comme par le passé) parce que j'ai malencontreusement virer son blog de Google Connect (le truc inutile) car je souhaitais le supprimer après l'avoir testé. Du coup, je l'ai laissé pour lui faire plaisir (elle ne doit pas connaître les flux rss) pour ne plus subir ses enfantillages (j'ai supprimé son flux, par contre. Ben oui, lorsque tu vois ce qu'est son blog, tu n'as qu'une envie: aller chez presse-citron! C'est dire). Juste le coup de Google Connect, son blog et les broutilles sur lesquelles je peux tomber sur Facebook, ça ne motive pas mon désir de la revoir car c'est d'un lisse couleur bubble-gum. Ça m'effraie ce genre de personne. D'autant plus qu'elle a l'air de suivre les tendances. Oui, elle a un iphone et un compte twitter! Quand je dis que twitter se démocratise, ça vient de là.
Voilà, j'ai dû passer par twitter afin de lui résumer tout ça (en 4-5 dm!) mais elle a dû juste garder ce qui l'arrangeait afin de comprendre ce qu'elle voulait bien comprendre.

Est-ce que la notion d'amitié ressemble à ça? Pas pour moi. Si vraiment elle aurait été une amie, elle aurait été toujours là. Est-ce le cas? Non.
L'amitié n'est qu'un clic.


NB: L'origine de tout ça, un manque de compréhention. Elle me tweete en langage sms ou presque, je lui demande la version française et là, ce fut pire. Marrant.

09/03/2008

=Veux-tu être mon ami(e)??=



L'amitié est un mot qu'on emploie à tout va pour dire quoi?? "Tu es mon ami(e)" par devant et "Je t'emmerde" par dernière. C'est quand même fabuleux de voir un tel sentiment réduit à néant par le simple fait de ne pas être franc. C'est d'ailleurs la franchise qui devrait une des valeurs fondamentales de l'amitié. Mais non, "Se faire enculer" est certainement ce qui définit le mieux le si joli mot qu'est l'amitié.

Limite le fameux "Do you want to be my friend?" sur les réseaux sociaux est plus dans la logique originel du terme. On ne se connait pas mais on sait pourquoi on veux devenir des amis, la notoriété. C'est clair et net, et la franchise est là.

Qui veut-être mon ami, j'ai besoin d'augmenter mes stats pour avoir une nom dans le petit monde très fermé des hauteurs de la blogosphère??

Ben quoi?! Je suis franc avec vous, c'est déjà un bon point, je ne vous baise pas la gueule. C'est juste que mon égo va exploser!! Quoique, agir ainsi en met un coup sévère à mon égo car je ne vais pas pleurer sur mon sort de blogueur "débutant" pour être reconnu sur la toile. Sérieusement, il y a déjà des parvenus qui en plus, osent pleurnicher parce qu'ils ne sont pas invités à tel soirée ou demandent du fric pour pouvoir prendre le train afin d'aller dans des conférences ou autres, etc. Alors je ne vais pas aller faire chier le monde pour ça.

Quant au quotidien, ben ouais, l'enculade reste de rigueur malgré les années de fidélité auprès de ces dit amis.

Je crois que si je les croise, ils risquent de se prendre un truc dans la gueule qui vont savourer à pleine dents... Pour mieux m'enfiler par la suite mais toujours par derrière, normal, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui, l'amitié.