Je suis tombé par hasard sue le témoignage bouleversant d’une poseuse qui a déballé son mal-être passé sur la toile et je me suis permis d’en faire un copier-coller. Il se peut que des interférences s’y sont intégrée lors de la manipulation:
" Voilà jour pour jour 2 ans que Dieudonné m' a sortie des enfers dans lesquels je m'étais laissée tomber comme une conne.
Trois ans auparavant, je suis encore tombée (Je tombe souvent, une vraie tête en l’air! A croire que je vis dans les cieux) amoureuse d'un jeune passionné par le "métal", normal pour un apprenti forgeron. Sa vie tournait autour de cette musique et de toute l'idéologie l'entourant dont le headbanging provocant des douleurs atroces aux cervicales, de l’auto-masochisme à l’état pur. Je dois dire que les métalleux sont pour la plupart des personnes en quête de valeurs telles que l'honnêteté, l'horreur et ont une certaine morale amorale. Toutefois, ils éprouvent le besoin de rejeter la société comme beaucoup en ce bas monde et finissent par se croire supérieurs aux autres, c’est d’ailleurs dans cette période que je me suis mise à compter le nombre de mes chutes; J’approche les 666! Pour ma part, je n'entrais pas dans cet univers car je passais pour une arriviste, c’était le cas car il me fascinait tant il est puissant, surtout après une bonne biture.
Après quelques années, j'ai décidé de rompre avec ce garçon m’ayant, je dois le dire, rendu (Enfin) une véritable femme, et ce fut le top-départ pour l'enfer car plus aucun garçon n’a voulu de moi. Le plus souvent, lorsque le chagrin vous submerge, il est plus facile de laisser la colère vous envahir. C'est ce que je fis ou presque. Je passais mes journées à écouter du Métal Symphonic ou du Heavy métal ( Nightwish, Within Temptation, Manowar... ; Les trois groupes dont je connaisse au moins un titre). En général, je n'aimais pas du tout les chansons violentes tel que “Nothing else matters” ou encore “Still loving you”, mais par contre je me laissais comme envouter par celles qui étaient mélancoliques et du genre romantiques ( cimetières, univers elfique, sentiments obscurs). Je sais, j’aurais mieux fait d’écouter du Gothic mais je n’en connaissais l’existence. J’étais jeune à cette époque, il y a 2 ans! Les voix d'opéra des chanteuses me lacéraient littéralement le cul surtout celle de Manowar, et ne firent qu'accentuer ma peine, je n’avais pas d’antiseptique. Ce n'est pas en chantant la mort, qu'on peut la vaincre car la mort fait partie de la vie et si je vis, je ne pourrais que mourir un jour ou l’autre donc si je ne chante pas, je ne respire pas, et si je ne respire pas, je suis morte car je ne vis plus ou pas… Qu’est-ce que je raconte ?
Ensuite, j'en vins (Avec de bons fromages, que c’est bon) à me haïr d'une telle manière que la moindre parcelle de mon corps me faisait horreur! Il faut dire qu’entre ELLE, Vogue, voire Femme Actuelle, je faissais contraste. Alors, je me vomissais du plus profond de mon coeur… Estomac, non ? Puis, de là, je me mis à détester Godde, mon Godde! Mon amant le plus fidèle! Ma haine était telle que je ne supportais plus aucune conversation sur le Sexe, Dorcel, ou la Sainte Brigitte. Aller à la messe chaque dimanche me rendait malade, juste le curé me faisait fantasmer et je voyais dans un clip de Madonna. Je ne supportais plus mes parents comme toutes adolescentes devenues femmes ou presque, et les disputes avec mon père étaient quasi quotidiennes comme toutes adolescentes devenues femmes ou presque, je le répète!
Personne ne voyait ma souffrance de cette rupture fatale, personne ne réalisa que je sombrais jour après jour dans les ténèbres de l’amour. Alors je commençais à m'habiller de noir pour m’amincir, et à me maquiller les yeux de manière prononcée pour masquer ce qui s’y cacher: mon visage! Mes vêtements étaient comme le reflet de mon coeur prêt à exploser; je me sentais provocante, forte et protégée mais les jeunes garçons sont malins, ils savaient que je n’étais qu’un mensonge ambulant, une “poseuse” comme ils le disent.
Mon dégoût de moi-même s'accentua tant, que je passais mes soirées enfermée dans ma chambre à écrire des poèmes sombres, à écouter du métal; Je n’avais que ça à faire, personne ne voulait de moi. Je retardais toujours plus le moment de m'endormir car alors, les angoisses s'emparaient de ma tête et de mon coeur. Et là, dans le silence, je hurlais mes angoisses, en m'étouffant dans mon oreiller. Jusqu'à ce que je trouve un moyen ou plutôt une fuite plus efficace pour me calmer : l'automutilation. Voir un psychologue m’aurait aidé, certainement, mais je ne suis point folle! Je ne suis une femme, merde.
Il est difficile de comprendre les gestes d'une personne qui trouve du réconfort et du plaisir dans la scarification : on va dire que se blesser libère de toute pensée négative, et que le fait de controler sa souffrance physique (contrairement à la souffrance morale) rassure. Enfin... rassure 5 minutes. Cette maladie qu'est l'automutilation, est comme le seul moyen de fuir sa propre connerie. Car je devenais une masochiste refoulée.
En avril 2009, des amis m'emmenèrent avec eux vivre le Triddum* pascal, dans une communauté religieuse. C’était les seuls “amis” qui s’intéressaient à moi pour me faire plonger dans leur univers plus puissant que celui du Métal. J'avoue que je n'y allais que pour être en présence de leur famille. Vivre 3 jours au milieu de familles catholiques et assister à tous les offices religieux fut pour moi un vrai calvaire, surtout que l'on insistait auprès de moi pour que j'aille rencontrer un prêtre dans la Confession. Madonna et ce prête dans le confessionnal en train de… J’étais trop excité par cette tentation mais il n’allait pas vouloir de moi, comme d’habitude.
Mais Rhésus m'attendait.
Le Samedi Saint (SS pour les intimes), je pris la décision de confesser 3 petits péchés afin de faire comme tout le monde.... je suis restée 30 minutes dans le confessional ! A peine entrée, et à genoux, mon bouche s'est ouverte d'un coup, ma langue et ma salive purifièrent mon corps et le prêtre se raidit d'espérance : "Ma fille, tu as du prix aux yeux de Rhésus, IL T AIME, quitte tes vêtements de tristesse."; Je l’ai écoutais sans piper mot.
Dès lors, le Saigneur me donna toutes les grâces nécessaires pour sortir les griffes de Satan : j'ai mis 9 mois à cesser grossir après avoir éjecter le fruit de mes entrailles. 1 an à cesser de me vêtir de noir, et je continue encore aujourd'hui à avancer, avec l'aide d'un prêtre. Car, il ne faut pas rester seul dans ce genre de combat : Mon Godde revient sans cesse à la charge.
A présent, je réalise combien mon corps est fragile, mais purifiée de toute haine de Rhésus et de moi-même.
Gloire à Rhésus !
Pour terminer, il est important de réaliser que les styles gothique et métalleux ne sont pas simplement des modes passagères mais la marque d'un plus grand mal: Cacher son poids. Les jeunes vous diront en riant qu'ils ne font rien de mal et que leurs chansons ne sont que provocation. Mais en réalité, le Jean-Claude Rapin s'approprie leurs qualités musicales, et les attire en leur faisant croire qu'ils appartiennent à une élite de doigts cassés, à un monde à part. Il n'y a donc pas de doute ! le métal (qu'il soit dit crétin ou autre) n est pas de Steve Jobs."
Cyrielle T. Kirk
Toutes fois, je lui conseillerais quelques articles de ma plume:
=Pour Christine Boutin voulant l'annulation du HellFest=
=HellFest: CNAFC les attaque en justice et ta soeur?=
=Pour De Villiers, Boutin, Riposte-Catholique, etc: ‘Votre Enfer est Notre Paradis!’=
*Même pas foutu de connaitre la bonne orthographe: Triduum
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