Avec le temps, ses valeurs ont perdu en intensité. Maintenant, les libertins sont des gens qui explorent leurs sexualités en long, en large et en travers. Ils ont même des lieux conçus pour. Payant ou pas, ils baisent, point final. Et à part ça, rien. Le néant. Ils se disent ça mais en sont loin. Ont-ils lu Le Marquis de Sade? Ont-ils au moins vu la libre adaptation des 120 jours de Sodome par Pasolini? Même pas. Ils ne font que s'emboiter. Aucune provocation, aucune revendication, et pourtant, on appelle vulgairement ça, le libertinage. Autant pisser dans un violon, l'acte aurait un impacte plus important. Puis toutes ces boutiques soit disant pour femmes qui poussent à tout va et qui ne sont que la face cachée d'une misère sexuelle pas croyable. Pour plaire, une femme doit se soumettre aux désirs du mâle, en se travestissant en hardeuse sans les effets spéciaux. On est loin des poupées présentes sur les boîtes, une fois le bout de tissus mis, hein? Et de le même temps, des godes de toutes formes (Ils appellent ça des sex-toys, c'est plus distingué) sont bien exposés pour assouvir le manque de plaisirs des femmes. Votre mec n'assure pas, Vibro-Popole vous satisfera! Super, la machine est aussi là.
En mettant sur la place publique la sexualité, tout le charme du secret est parti en l'air. On baise et c'est tout. Oui, on s'inspire des pornos que tout le monde peut faire et voilà, ça suffit pour être libertin. Maigre quand on connaît les origines de cette sublime philosophie.
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